Samba      Sambila    ou      prier

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Prier : comment prier, qui prier, pourquoi prier, à quel moment prier ?

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Sens : Du moyen français prier, de l’ancien français proier, du latin precari,

Prier : Adorer la divinité en lui demandant une grâce, en la remerciant d’une grâce.

Demander par grâce, avec une sorte d’humilité ou au moins de déférence.

Inviter, convier.

Dans la langue hébraïque israélite appelée le kikongo, on a :

samba, prier, adorer, invoquer, implorer, supplier (seulement quand il s’agit de Nzambe).

sambila, rel. de samba, prier, implorer, invoquer, demander, supplier, appeler qqn au secours (par son nom, en cas de peur); appeler, crier après; ~ kimpati, prier sincèrement, franchement; ~ kinganga, invoquer comme les nganga.

La Koma nous donne des éléments importants concernant la prière. Il faut savoir que le premier humain à avoir prié Nzambe était Adam (Dimuntu), une fois après avoir fauté dans le jardin d’Eden. Lui et son épouse ont jeûné et prié pour demander pardon à Nzambe, et aussi Lui ont demandé de les restaurer pour entrer à nouveau dans le Jardin d’Eden avec leur corps de gloire incorruptible. La première demande fut agréée, pas la seconde.

Livre du combat d’Adam et Eve, chap. 1-3 : « Éploré, il pria Nzambe de lui expliquer. »

Le rouleau d’Adam, chap. 2, v 10 : « Il pria et dit : – Je vous dis eaux du Jourdain, soyez pour moi compagnons d’infortune et rassemblez toute chose mouvante en vous et laissez-les m’entourer et me plaindre – non dans leurs propres intérêts mais pour le mien, car Nzambe ne leur a pas retiré la nourriture qu’il avait désignée au commencement, mais j’ai été privé de ma nourriture et de vie. »

Au départ, lorsque Nzambe a créé tout l’Univers, la Terre et l’Homme, IL a consacré le 7ème jour (Nsambuadi) pour une chose bien précise. Voyons cela.

Les occidentaux disent que le « sabbat » est le jour du repos : Jour de repos hebdomadaire consacré à Dieu, dont la loi mosaïque fait une stricte obligation.

Les Khazars disent que le « Shabbat » : Transcription du mot hébreu shabbat, le terme sabbat est le nom du septième jour de la semaine, le samedi ; conformément à son étymologie (du verbe shavat, « cesser »), il désigne le jour de la cessation du travail, du repos.

Voyons ce que dit la Koma :

 Biluse 2, v 1-3 : Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. 2 Nzambe acheva au septième (nsambuadi) jour son œuvre, qu’IL avait faite: et IL se reposa au septième (nsambuadi) jour de toute son œuvre, qu’IL avait faite. 3 Nzambe bénit le septième (nsambuadi) jour, et IL le sanctifia, parce qu’en ce jour IL se reposa de toute son œuvre qu’IL avait créée en la faisant.

Le jour 7 est un jour sanctifié en plus d’être béni.

En quoi consiste la sanctification de ce jour ?

La sanctification de ce jour consiste à prier, à adorer, à bénir, à louanger Nzambe Mpungu.

Le mot pour « sanctification » en langue hébraïque israélite (lasa mbala) est « Nsambuadi », et le mot Nsambuadi a pour racine sambila, rel. de samba, prier, implorer, invoquer, demander, supplier, appeler qqn au secours (par son nom, en cas de peur); appeler, crier après; ~ kimpati, prier sincèrement, franchement; ~ kinganga, invoquer comme les nganga.

nsamba, de samba, qui prie; prière, adoration.

nsambi, nsambidi, de sambila, quémandeur, qui prie, supplie; adorateur,

nsambu, de sambu, appel, prière, invocation au Nzambe.

nsambu, faveur, grâce, charité, sympathie; récompense; songa ~ , e. favorable, se montrer favorable,

nsambu (E), bonne chance, bénédiction (accordée), faveur; nkwa qqn qui est béni, heureux; uaana donner sa bénédiction, bénir;

misambu : chant, louange, invocation, danse.

Ainsi, si on comprend bien ce verset, voilà ce qu’il dit en réalité : Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. 2Nzambe acheva au septième (nsambuadi) jour son œuvre, qu’IL avait faite: et IL se reposa (se délasser en cessant toute activité) au septième (nsambuadi) jour de toute son œuvre, qu’IL avait faite. 3Nzambe bénit le septième (nsambuadi) jour, et IL le consacra à la prière, à l’adoration, à la bénédiction, à l’invocation du Nzambe, à la Grâce du Nzambe, parce qu’en ce jour IL se reposa de toute son œuvre qu’IL avait créée en la faisant.

Dans la version Lemaistre de Sacy : LE ciel et la terre furent donc ainsi achevés avec tous leurs ornements.

2 Dieu termina au septième jour tout l’ouvrage qu’il avait fait ; et il se reposa (se délasser en cessant toute activité) le septième jour, après avoir achevé tous ses ouvrages.

3 Il bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’il avait cessé en ce jour de produire tous les ouvrages qu’il avait créés.

Le nsambuadi ne veut pas dire repos, ni cessation, mais que Nzambe avait fini sa phase créatrice, productrice du monde, et a fait ce jour 7 pour que l’Homme soit en relation avec son Nzambe par la « prière, l’adoration, la supplication, la bénédiction (ou reconnaissance), le chant, la danse, l’invocation », et qu’il bénéficie de la « grâce ou faveur » de son Nzambe.

Donc, on comprend que lorsque Nzambe donne l’organisation de la semaine, l’Homme était censé cultiver le Jardin d’Eden durant 6 jours, mais il lui fallait rester en contact profond avec son Nzambe, et le jour 7 était prévu pour cela, pour que l’Homme se tourne de manière naturelle vers Lui par la célébration.

Maloko 2, v 25-28 : Yissa’Yah Kongo leur répondit: N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans la nécessité et qu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui; 26 comment il entra dans la maison de Nzambe, du temps du souverain sacrificateur Abiathar, et mangea les pains de proposition, qu’il n’est permis qu’aux sacrificateurs de manger, et en donna même à ceux qui étaient avec lui! 27Puis il leur dit: Le nsambuadi a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le nsambuadi, 28de sorte que le Fils de l’homme est maître même du nsambuadi.

Le Nsambuadi est synonyme de liberté et non d’esclavage spirituel. Tant que tout ce que tu fais est tourné vers la prière, l’adoration, etc, tu organises le nsambuadi selon ta relation avec Nzambe. On ne doit pas imposer ce moment comme si c’était une punition, cela doit venir de ta relation avec Nzambe, et tu le proposes aux autres de ta maison, de ta kwela.

Luka (Luc) 14, v 4-5 : Ils gardèrent le silence. Alors Yissa’Yah Kongo avança la main sur cet homme, le guérit, et le renvoya. 5Puis il leur dit: Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour du nsambuadi ? 6Et ils ne purent rien répondre à cela.

Mateya 12, v 11 : Il leur répondit: Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du nsambuadi, ne la saisira pour l’en retirer ?

Luka 13, v 15 : Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du nsambuadi, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire?

Aujourd’hui, l’esprit de religiosité, d’emprisonnement, d’égarement a modifié l’objectif de ce jour, et pour certaines personnes, cela est réduit à du rituel religieux, une forme d’esclavage spirituel et mental (adventisme, les khazars, …).

1.Comment prier ?

Yissa’Yah Kongo a donné un modèle de prière (nsamba) à ses disciples qui le Lui avaient demandé. Pourquoi Lui ont-ils demandé cela ?

Ils voulaient faire comme Lui, et avoir la même relation avec Nzambe que Yissa’Yah Kongo, et certainement, ils ne savaient pas prier à cause du désordre spirituel dans lequel les ancêtres, ainsi que les descendants, avaient mis la nation israélite.

Mateya 6, v 5-13 : Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. 6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. 8 Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. 9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui est aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; 10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Meni!

On va étudier pas à pas la manière que Yissa’Yah Kongo nous donne à prier.

Dans le Comment prier, on va aborder deux aspects : le négatif, puis le positif.

         1.  Dans le négatif, il y a la disposition de ton cœur et de ta vie vis-à-vis de Nzambe. Si tu crois qu’IL ne voit pas ton cœur et qu’IL ne connaît pas ta vie, tu es dans l’erreur totale, laisse tomber ou alors change ton dispositif spirituel pour Lui être agréable. Nzambe nous apprend, dans le Testament des 12 patriarches, Livre de Ngadi 1, v 11-13, que les hypocrites (= Du latin hypocrisis, emprunté au grec ancien ὑπόκρισις , hypókrisis (« faux semblant »). Le terme fait référence aux acteurs antiques qui faisaient semblant.) sont en horreur à Ses yeux, même s’ils commettent une œuvre juste, il n’en demeure pas moins que le mauvais annule le bien, et rend le tout doublement mauvais :

11. Un autre commet adultère et fornication et s’abstient de viandes – il fait le mal même dans son jeûne et il en pervertit plusieurs par son pouvoir et sa richesse, et hors de son excessive méchanceté il pratique les commandements ; cela aussi a un aspect double mais le tout est mauvais.

12. De tels hommes sont comme des porcs ou des lièvres, car ils sont à moitié purs mais sont vraiment impurs pour Elimo ainsi qu’il a déclaré dans les tablettes célestes.

13. Par conséquent mes enfants, ne portez pas 2 faces comme eux, bonté et méchanceté, mais penchez pour la bonté seulement, car Elimo repose dans la bonté et les hommes veulent cela.

Le péché est la seule cause majeure d’une prière que Yah’Kongo ne peut accepter. Que l’on pèche, cela est indéniable, car à cause d’Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché, toute sa descendance est corrompue par cela. Le péché entraînant la mort.

Lorsqu’on s’adresse à Yah’Kongo, nous devons accepter que nous avons péché, mais nous ne devons pas accepter d’entretenir le péché comme si Yah’Kongo ne voit pas. Cela est aussi de l’hypocrisie devant Nzambe. Même si on Lui adresse des prières avec un niveau de langue soutenu, des termes très recherchés, un vocabulaire spirituel impeccable, il n’ne demeure pas moins que cela n’a point de valeur à Ses yeux.

Yissa’Yah 59, v 1-3 : Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre. 2Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Nzambe ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l’empêchent de vous écouter. 3Car vos mains sont souillées de sang, Et vos doigts de crimes; Vos lèvres profèrent le mensonge, Votre langue fait entendre l’iniquité.

Yilima’Yah 5, v 25 : C’est à cause de vos iniquités que ces dispensations n’ont pas lieu, Ce sont vos péchés qui vous privent de ces biens.

Yakaba 5, v 16 : Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace.

Puis, toujours dans Comment prier, il y a la Foi et la pratique de la Foi. Yissa’Yah Kongo expose une scène cultuelle qui était pratiquée de son temps qui montre le décalage entre ce qu’on dit par rapport à ce qu’il y a dans le cœur, et donnant un résultat quasi nul. Cette pratique est ce qu’on appelle la litanie (Répétition ennuyeuse et monotone (de plaintes, de reproches, de demandes)). Elle se retrouvait dans les pratiques ésotériques des cultes païens (talmudisme, kamitisme, etc). Et aussi, il y a la Foi et la pratique de la Foi. Beaucoup pensaient (et maintenant pensent toujours à regret) que Nzambe avait besoin qu’on Le prie avec beaucoup de paroles afin d’être exaucé. Ce qui est faux, car cela montre un terrible décalage entre la pensée et le fond du cœur.

Yissa’Yah (Esaïe)29, v 13 : Le Seigneur dit: Quand ce peuple s’approche de moi, Il m’honore de la bouche et des lèvres; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu’il a de moi N’est qu’un précepte de tradition humaine.

Mateya (Matthieu)15, v 18 : Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi.

Yakaba (Jacques)1, v 6-8 : Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. 7Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur: 8c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.

Nzambe n’est pas dans la litanie religieuse, et penser de cette manière montre que le « priant » ne connaît pas Nzambe. La Foi en Nzambe implique que le « priant » Le connaît, et qu’il s’approche de Lui sans peur, en toute confiance, en paix. La Foi en Nzambe montre qu’on Le cherche de tout notre cœur :

Loma (Romains) 1, v 10-11 : selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, Pas même un seul; 11Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Nzambe;

Yilima’Yah (Jérémie) 4, v 22 : Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas;[…]

Comment prier Nzambe si on ne Le connaît pas ? On ne Le fréquente pas, on ne connaît pas Ses goûts, on ne connaît pas Ses aspirations, etc. Cela n’a pas de sens. Prier Nzambe alors qu’on ne connaît rien de Lui relève de la « folie » spirituelle. Quand on prie Nzambe, c’est parce qu’avant tout on Le cherche, on cherche à avoir une relation intime et personnelle avec Lui.

  • Dans le positif, il y a bien sûr la disposition du cœur, la Foi, et aussi la relation d’intimité avec Nzambe. Une relation pure, une relation basée sur la Vérité, une relation conduite par l’Elimo.

Yokana (Jean) 4, v 23-24 : Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.

La relation de prière implique un retrait momentané par rapport au monde qui nous entoure, elle implique un face à face avec Nzambe, et non un spectacle d’acteurs (hypocrite = Du latin hypocrisis , emprunté au grec ancien ὑπόκρισις , hypókrisis (« faux semblant »). Le terme fait référence aux acteurs antiques qui faisaient semblant.) pour recueillir l’agrément de la foule. Cette relation de prière accepte l’aspect secret de cet acte d’offrande vis-à-vis de Nzambe, il s’agit du un avec Nzambe avant tout qui place une limite précise afin de demeurer dans l’unicité de cette relation.

Biluse (Genèse) 25, v 27 : […] mais Yakaba était un homme simple (qui n’est pas double, d’une franchise innocente), et il demeurait sous les tentes.

Le mot latin pour tente est « tabernaculum » et signifie tente, tente augurale. Dans le livre d’Exode (Nsemo), on parle du tabernacle qui devait être l’habitation provisoire de Dieu, sa résidence et le centre de ralliement de son peuple. Donc un lieu spirituel Divin, un lieu de prière.

Livre du Juste 26, v 17 : Quant à Yakaba, c’était un homme simple, sage et casanier, se pénétrant de la doctrine de Yah’Kongo, et des bonnes leçons de son père et de sa mère. Il restait volontiers dans sa tente, et n’en sortait que pour mener paître ses brebis.

Livre du Juste 28, v 18

C’est aussi alors que Yiseka envoya son plus jeune fils à la maison de Nsemo et de Mbala, afin qu’il y apprit la loi de Yah’Kongo dans sa totalité; et Yakaba y demeura l’espace de trente-deux ans. Quant à Nsavu, il ne lui plut pas d’y aller, et il resta dans la maison de son père.

Dès son enfance, Yakaba se tournait  dans une relation intime avec Nzambe, sa jeunesse sera confortée par cela, ainsi que le reste de sa vie jusqu’à sa mort. La tente représente le lieu intime dans la prière avec Nzambe, c’était lui et  Nzambe, et personne d’autre dans cette relation.

Avant l’assemblée ou la kwela, il y a l’intimité avec Nzambe. Il ne faut pas oublier que Nzambe a d’abord créé l’homme (mwisi), et Il lui a parlé concernant certaines choses avant de passer à la création de la femme (nwisi). Donc, une relation intime, un face à face.

Exode 33, v 10-11 : Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui s’arrêtait à l’entrée de la tente, tout le peuple se levait et se prosternait à l’entrée de sa tente. 11 L’Eternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. Puis Moïse retournait au camp; mais son jeune serviteur, Josué, fils de Nun, ne sortait pas du milieu de la tente.

  • La façon de prier (nsambila).

9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui est aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; 10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Meni!

Dans ce modèle, qui a été pris comme une litanie, Yissa’Yah Kongo enseigne à ses disciples la manière de discuter avec le Créateur, la manière de s’entretenir avec Lui, la manière de se présenter devant le Ndani.

  1. La révérence au Nzambe : Kembo Kembo Kembo na Tata Nzambe ya mazulu.
  2. Désirer la venue de son Règne sur Terre.
  3. Accepter sa Volonté qui vient de son Ciel (zole) pour se répandre sur Terre. Le Ciel domine toujours sur la Terre, la Terre doit se synchroniser sur le Ciel de Yah’Kongo, ma vie doit être synchronisée avec le Ciel de Yah’Kongo.
  4. Exprimer nos besoins, tant spirituels que physiques, matériels, professionnels, relationnels.
  5. Demander pardon à Yah’Kongo à cause de nos offenses (pensée, parole, action, omission), et à nous en repentir ; Lui demander de nous aider à pardonner aux autres.
  6. Le supplier de nous garder dans sa Vérité en nous guidant tous les jours.
  7. Le supplier pour qu’Il soit notre Défenseur contre l’ennemi de tout bien, briser les liens qui nous attachent à l’autre, nous sortir de la juridiction de l’autre quoi qu’il nous en coûte.
  8. Nous rappeler que tout appartient à Nzambe.
  9. Formule pour clôturer la prière « Meni » (c’est la fin).

Mais ce n’est pas tout, car Yissa’Yah Kongo leur donne un élément important concernant la manière de prier, et plus précisément sur la fin.

Yokana 14, v 13-14 : et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Mateya 18, v 19-20 : Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. 20Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

En tant que disciples de Yissa’Yah Kongo, étant rachetés par son sacrifice (menga) sur le bois, son sang (menga) ayant coulé sur ceux qui acceptent Yissa’Yah Kongo pour le pardon de leurs iniquités, nous prions en son Nom.

1 Timothée 2, v 3-6 : 3Cela est bon et agréable devant Nzambe notre Sauveur, 4qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. 5Car il y a un seul Nzambe, et aussi un seul médiateur entre Nzambe et les hommes, Yissa’Yah Kongo homme, 6qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps,[…]

Yokana 14, v 6-7 : Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.

Qui doit-on prier ?

Cette question est très importante afin de retrouver le Véritable enseignement de la Koma, tel que Yah’Kongo nous le donne.

Qui dois-je prier ?   Que nous a-ton enseigné ?

Voici un document concernant la Vérité sur la « Trinité ».

Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes distinctes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, ayant la même substance divine.

La foi en la Trinité est le principe fondateur commun aux principales confessions chrétiennes : catholicisme, orthodoxie et protestantisme. Le fondement de cette doctrine est exprimé dans le symbole du premier concile de Constantinople de 381.

Le concept de « Trinité » ne figure pas explicitement dans le Nouveau Testament, mais les trois personnes y sont nommées et s’y manifestent à plusieurs reprises, dans leur distinction comme dans leur unité. Pour la théologie chrétienne, ces trois personnes, ou hypostases, constituent le Dieu unique sous forme de Trinité.

L’énoncé du dogme de la Trinité se présente, selon la doctrine chrétienne, comme la conséquence de la façon dont Dieu a révélé son mystère : ayant d’abord révélé au peuple juif son existence et son unicité, ce dont l’Ancien Testament se fait l’écho, il se révèle ensuite comme Père, Fils et Saint-Esprit par l’envoi du Fils et du Saint-Esprit, ce dont le Nouveau Testament se fait l’écho.

Pour vous montrer l’hypocrisie voici ce qu’on dit du Concile de Nicée :

Le concile de Nicée s’est battu contre la Vérité défendue par un certain Arius pour mettre en place le mensonge de la trinité divine.

La doctrine de la Trinité unit-elle l’Église Adventiste à Rome ?

 L’Église catholique dit: «Le mystère de la trinité est la doctrine centrale de la foi catholique.  C’est là-dessus que reposent tous les autres enseignements de l’Église.  – (Manuel pour les catholiques d’aujourd’hui, p. 11)

 L’Église catholique avoue même que la doctrine de la Trinité ne se trouve pas dans la Bible!

« Nos adversaires affirment parfois qu’aucune croyance ne doit être tenue dogmatiquement ce qui n’est pas explicitement indiqué dans les Écritures.  .  .  Mais les Églises protestantes ont elles-mêmes accepté de tels dogmes, comme la TRINITÉ, pour lesquels il n’y a pas d’autorité aussi précise dans les Évangiles », – (Assomption de Marie, magazine Life, 30 octobre 1950, p. 51)

 En 1931, le mot « trinité » est apparu pour la première fois dans la déclaration adventiste des croyances, mais ce n’était pas officiel.  Il fallut encore 50 ans pour que la doctrine de la trinité soit officiellement acceptée comme faisant partie des croyances doctrinales.  Il est intéressant de voir ce qui a été écrit dans la Revue à ce sujet peu de temps après son acceptation à la Convention de Dallas en 1980.

 «Bien qu’aucun passage des Écritures n’énonce la doctrine de la Trinité, elle est supposée comme un fait … c’est seulement par la foi que nous pouvons accepter l’existence de la Trinité.»  – (Adventist Review, vol. 158, n ° 31, p. 4)

 Il est supposé?  Uniquement par la FOI?

 Non seulement l’Église catholique avoue qu’elle ne se trouve pas dans la Bible.  Mais même l’Église adventiste du septième jour a déclaré à l’origine qu’elle ne se trouve PAS dans la Bible! »

Quelle sont les répercussions d’une telle doctrine de la « trinité » dans la vie du croyant messianique ?

En fait, cette fausse doctrine permet de conserver la pratique polythéiste, et cela met une certaine confusion dans l’acte de prière, une sorte de conflit divin.

Yissa’Yah Kongo dit de prier le Père, et non lui, les palmistes se tournent vers Kongo et non une autre personne. L’Esprit de Kongo, Elimo, dépend du Père.

Si on retourne à la prière de Yissa’Yah Kongo, Il dit à ses disciples : « Notre Père, qui est aux cieux … ».

Le but de l’enseignement de Yissa’Yah Kongo est de ramener ou de tourner à nouveau la créature humaine vers son Créateur.

Pourquoi l’enseigne-t-Il à ses disciples ?

Il ne faut pas oublier les nombreux épisodes de « prostitution » spirituelle dont Isolele s’est rendu coupable, et les différentes influences extérieures (kamites surtout, assyriens, babyloniens), et les dominations de peuples païens sur Isolele (Grèce, Rome) qui ont quelque part terni cette relation entre le Créateur et son peuple sacerdotal. On peut comprendre qu’à un certain moment, une grande partie du peuple ne savait plus à quel « saint » se vouer, mais aussi, le Nsambuadi avait été désacralisé au profit de coutumes païennes. C’est pourquoi, le temple de Yalusalama servait de lieu de commerce, et non de prière, de sanctification, de chant de louange. Cette décadence spirituelle était prophétisée depuis bien longtemps par Yah’Kongo au travers de ses serviteurs, elle a eu d’énormes conséquences sur le peuple, mais aussi sur la Terre d’Isolele.

Yilima’Yah 18, v 15-16 : Cependant mon peuple m’a oublié, il offre de l’encens à des idoles; Il a été conduit à chanceler dans ses voies, à quitter les anciens sentiers, Pour suivre des sentiers, des chemins non frayés. 16Ils ont fait de leur pays, un objet de désolation, d’éternelle moquerie; Tous ceux qui y passent sont stupéfaits et secouent la tête.

Yilima’Yah 2, v 13 : Car mon peuple a commis un double péché: Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l’eau.

Yilima’Yah 4, v 22 : Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas; Ce sont des enfants insensés, dépourvus d’intelligence; Ils sont habiles pour faire le mal, Mais ils ne savent pas faire le bien.

Et le Testament des patriarches : les 12 frères prophétisent sur le fait que leurs descendants vont abandonner Kongo, et même désavouer le Créateur et son Masi.

Yissa’Yah Kongo remet en place l’ordre Divin qui existe depuis l’éternité : Le Père, Le Fils qui dirigent tout l’Univers. L’Esprit du Père n’est pas une personne qui dirige, mais qui agit en fonction du Père. Ainsi, lorsque nous prions, nous devons prier le Père, et non le Fils, ni l’Esprit comme cela est si bien défendu et enseigné dans le catholicisme, mais aussi dans les congrégations protestantes. A la différence, dans le second cas, on ne prie ni les personnages bibliques, ni les saints, ni les anges, ni les objets.

L’ordre divin : 1) Kongo 2) Yah Kongo /Yissa’Yah Kongo

Qui doit-on prier ?

Que dit la Koma : Yissa’Yah Kongo est le Fils et dépend du Père.

Proverbes (Masala) 8, v 21-23 : Pour donner des biens à ceux qui m’aiment, Et pour remplir leurs trésors. 22L’Eternel m’a créée la première de ses œuvres, Avant ses œuvres les plus anciennes. 23J’ai été établie depuis l’éternité, Dès le commencement, avant l’origine de la terre.…

Psaumes (Misambo) 2, v 7-8 : Je publierai le décret; L’Eternel m’a dit: Tu es mon fils! Je t’ai engendré aujourd’hui. 8Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession;

Donc, le Fils n’est pas le Père, Il est engendré par le Père, mais Il n’est pas le Père.

Jean (Yokana) 14, v 28 : Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi.

Jean (Yokana) 20, v 17 […] v 21 : Yissa’Yah Kongo lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Créateur et votre Créateur. […]Yissa’Yah Kongo leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.

Jean (Yokana) 14, v 49-50 : Car je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. 50Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites.

Jean (Yokana) 15, v 15 : Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.

Jean (Yokana) 17, v  8 : Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

Conclusion : le Fils n’est pas le Père et inversement. Le Fils a le caractère du Père, ainsi que son Nom.

Le Fils ne sait pas toutes choses, ne maîtrise pas toutes choses.

Matthieu (Mateya) 24, v 36 : Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.

Matthieu (Mateya) 18, v 18 : Yissa’Yah Kongo, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre…

Qui a donné au Fils ?

Jean (Yokana) 3, v 35 : Le Père aime le Fils, et IL a remis toutes choses entre Ses mains.

Ephésiens 1, v 19-21 : et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. 20Il l’a déployée en Yissa’Yah Kongo, en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, 21au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.

Actes 2, v 24 : Nzambe (Père) L’a ressuscité, en Le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’Il fût retenu par elle.

Jean (Yokana) 10, v 17-18 : Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. 18Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.

Par ces passages, Yissa’Yah Kongo montre bien qu’Il a le caractère divin de son Père, le caractère Créateur de son Père, mais ne maîtrise pas tout. La Koma montre bien que le mandat de Yissa’Yah Kongo ne dépend que de la Volonté du Père. C’est le Père qui décide, c’est le Père qui définit le champ d’action du Fils, c’est le Père qui donne le pouvoir au Fils de donner sa vie et le pouvoir de la reprendre. Le Fils est soumis au Père.

Donc, on ne prie pas le Fils qui dépend du Père, qui est soumis au Père et qui ne maîtrise pas tout.

Mais qui doit-on prier ?

Que dit la Koma : l’Esprit du Père n’est pas une personne comme le Père et le Fils. Il ne commande pas l’Univers. Il est l’émanation du Père, son rôle ne dépend que de la Volonté du Père, et non du Fils.

En grec ancien, le mot est « pneuma » qui veut dire souffle.

En kikongo : Maka = esprit, spectre ; Mwanda = esprit, souffle, haleine, vent, âme ; Ne mwanda Nsemi = Esprit créateur ; Mwanda Velela = Esprit Saint, qui est Saint par nature ; Ne Mwanda Kongo = archange Kongo (Fils), Mwanda Akongo = Esprit Suprême ; Elima : esprit, ange, messager.

Sachant que le kikongo est la langue hébraïque israélite de la Koma, le mot Esprit a plusieurs noms en fonction du contexte de la Koma. Tandis que le Français, et certainement les langues édomites européennes, n’utilise qu’un seul mot peu importe le contexte, rendant la compréhension difficile.

Il intervient uniquement par décision du Père, et nom du Fils.

Ezéchiel (Y’Kesa’Ela) 37, v 8-10 : Je regardai, et voici, il leur vint des nerfs, la chair crût, et la peau les couvrit par-dessus; mais il n’y avait point en eux d’esprit (mwanda). 9 Il me dit: Prophétise, et parle à l’Esprit(Ne mwanda Nsemi)! Prophétise, fils de l’homme, et dis à l’Esprit (Ne mwanda Nsemi): Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Esprit (Ne mwanda Nsemi), viens des quatre vents (mwanda), souffle sur ces morts, et qu’ils revivent! 10 Je prophétisai, selon l’ordre qu’il m’avait donné. Et l’esprit (mwanda) entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds: c’était une armée nombreuse, très nombreuse.

Dans ce passage, le mot esprit a plusieurs sens selon le contexte. Par ailleurs, Le Père ordonne à son nabi de s’adresser à l’Esprit Créateur et que celui-ci agisse. A aucun moment, le nabi prie l’Esprit Créateur de manière personnelle, il ne fait qu’exécuter l’ordre de Kongo.

Joël (Yah’Ela) 2, v 28-29 : Après cela, je répandrai mon esprit (inspiration) sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions. 29 Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.

De quoi parle-t-on comme « esprit » ? S’agit-il d’une personne ? Non. Mais selon le contexte, il s’agit plus du souffle divin, l’inspiration que Kongo va envoyer pour susciter les visions, les prophéties et les songes.

Matthieu (Mateya) 18, v 18 : Yissa’Yah Kongo, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. 19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Yissa’Yah Kongo dit que le Père Lui donne Le Pouvoir pour avoir Autorité dans le Céleste et sur Terre. A aucun moment, le Pouvoir est donné à l’Esprit Saint.

Ephésiens 4, v 29-31 : Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. 30 N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. 31 Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous.

Il ne s’agit toujours pas d’une personne. La Koma ne dit pas « qui vous a scellé », il s’agit plus d’un auxiliaire et non d’une personne : « au moyen duquel ».

Le combat d’Adam et d’Eve 3, section 18 :

Réjouis-toi, o toi prêtre du Plus-haut Dieu, car tu as été trouvé digne d’entrer à la fonction de prêtre de Dieu, le premier créé par Lui dans le monde.

Cette voix venait du saint Esprit. Malekitsyadi (Melchisédek)reconnut cette voix quand elle souffla sur son visage, et il reconnut aussi la très grande grâce qui entra en lui. Il s’émerveilla et il dit à Shem :

O mon Seigneur, malgré que je ne vis aucune forme, n’entendis aucune voix me parler, ni vu personne, mais par le souffle sur mon visage, je sais que cette voix vient du corps de notre père Adam.

Shem restait tremblant et ne sachant pas quoi lui dire. Tandis qu’ils attendaient à la porte de l’arche, la Parole de Dieu vint et dit :

Je suis Celui qui t’a fait prêtre et qui a insufflé Mon esprit en toi. Tu es Mon juste prêtre et tu es digne de porter le corps d’Adam, lequel J’ai créé et en qui J’ai insufflé Mon esprit. Et J’ai fait de lui un prêtre et un roi et un prophète. Entre en premier et sors son corps.

Le passage suivant fait intervenir la notion du « saint Esprit » qui parle de manière autonome à Malekitsyadi. Or, on constate que les mots « souffla » et « souffle » disent autre chose. Puis, le passage mentionne « la Parole de Kongo vint.. ». De qui parle-t-on quand la Koma dit « La Parole vint » ? Il s’agit de Yissa’Yah Kongo, et non de l’esprit Saint. La notion « esprit Saint » est un ajout de la part de l’éditeur. Encore autre chose, le passage parle « insufflé Mon esprit » deux fois, pour deux personnes différentes. De quel esprit est-il fait mention dans chacun des cas ?

Pour Malekitsyadi, il s’agit certainement du Mwanda Velela, esprit Saint par nature, car la fonction de Prêtre/Roi/Prophète ne peut s’établir que dans la Sanctification, et pour Adam, il s’agit sans l’ombre d’un doute du Mwanda, le souffle de vie, l’âme.

Regardez ce qui est dit ensuite : Le combat d’Adam et d’Eve 3, section 19 :

[…] vint une voix de l’intérieur du coffre d’Adam qui dit :

Gloire à Nzambe qui m’a créé, qui me donna vie et me fit mourir, et qui me ramène denouveau vers la terre de laquelle Il me prit ! De toute notre lignée, Nzambe ne choisit personne que toi, dit la voix en bénissant le jeune Malekitsyadi, non plus qu’Il oignit aucun d’entre eux de Sa propre main comme prêtre mais que toi ; non plus qu’Il insuffla Son pur esprit dans la face d’aucun comme Il l’insuffla en toi. Je me réjouis, o mon fils, que tu aies été trouvé digne d’un tel honneur de Kongo.

On parle de quel esprit ? Il est mentionné le « pur esprit », donc l’esprit de Sanctification, celui qui est Saint par nature, le Mwanda Velela.

Quand Kongo appose son sceau, Mwanda Velela, sur un de ses serviteurs, nous ne devons pas prendre cela à la légère. Ce sceau donné depuis le Nsambu (Pentecôte) aux disciples de Yissa’Yah Kongo par Kongo a pour mission de permettre aux disciples de marcher de sanctification en sanctification, car Kongo nous donne une portion de Son Cœur. Donc, la vie de disciple de Yissa’Yah Kongo n’est pas un « open bar » où tout est permis. Malheureusement, beaucoup de disciples messianiques n’ont pas compris cela, car ils s’autorisent tout et n’importe quoi.

1 Corinthiens 10, v 23-24 : Tout est permis, mais tout n’est pas utile; tout est permis, mais tout n’édifie pas. 24 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui [de Kongo].

1 Corinthiens 6, v 12 : Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.

Beaucoup oublient que Kongo demandera des comptes.

Apocalypse 22, v 10-12 : Et il me dit: Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. 11 Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. 12 Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que c’est Kongo qui fait parler les morts par son Pouvoir Tout-Puissant.

Actes 1, v 4-5 : Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; 5 car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit.

Que veut dire « saint » : élu, consacré, juste, sacré, oint, Divin.

Que veut dire « sanctifier » : baptiser, oindre, sceller, consacrer, rendre saint.

Vulgate : Et nolite contristare Spiritum Sanctum Dei: in quo signati estis in diem redemptionis.

Genèse 6, v 6 : L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et IL fut affligé en son cœur.

1 Pierre 1, v 15-17 : Mais, puisque Celui qui vous a appelés est Saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, 16 selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car JE suis Saint. 17 Et si vous invoquez comme Père Celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage

Donc quand on associe tous ces passages, on comprend que l’Esprit Saint est une part profonde de Kongo, une part intime de Sa Personne qui est Sainte de manière Naturelle Divine.

Si dans Genèse 6, v 6, il est dit que le Tout-Puissant a éprouvé du regret dans son cœur, cela veut dire que son cœur est Saint de manière Naturelle Divine.

Jean (Yokana) 4, v 23-24 : Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit (Maka) et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit (Maka’Yah), et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit (état d’illumination = sous l’inspiration) et en vérité.

L’Esprit n’est pas une personne, mais il est ce qu’est Kongo, mais aussi une disposition spirituelle qui s’oppose à la chair.

Apocalypse 4, v 5 :  Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Kongo.

Les sept esprits semblent être plus des auxiliaires divins mettant en avant le caractère de Kongo et dépendent de Kongo. Ils sont mandatés par Kongo pour une mission bien précise. La langue hébraïque israélite kikongo les dissocie, mais les langues édomites européennes font un amalgame. La langue anglaise semble faire toutefois une différence : spirit, breath, wind, ghost, et semble s’inspirer du Kikongo.

Matthieu (Mateya) 28, v 18 : Yissa’Yah Kongo, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. 19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au Nom du Père, du Fils [et du Saint-Esprit], 20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Le passage dit de baptiser au nom de Kongo, au nom de Yissa’Yah Kongo, mais l’Esprit Saint n’est pas une personne, ni un nom. Donc, avec l’Esprit de Kongo qui est saint par nature est une émanation du Père qui a une fonction particulière.

Il est vraisemblablement possible que le passage eût été modifié pour créer le dogme de la « trinité divine ».

Je pense que certainement, voici ce qu’il y a au départ :

19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant pour le Père, au nom du Fils et sous l’inspiration du Saint-Esprit [conduits par le souffle, par son inspiration] ou sous l’onction de l’Esprit Saint.

L’esprit n’a pas de nom, il n’a pas d’autorité pour commander et ne peut mandater une tierce personne.

Par ailleurs, je n’ai pas trouvé de versions plus anciennes pouvant contredire les versions actuelles revisitées depuis le 4ème siècle jusqu’au 16ème siècle.

Alors, attention, je dis bien attention, ce n’est pas parce qu’il est écrit « africains » que cela veut dire que les « kamites » sont les dépositaires de la spiritualité selon Kongo. Dans la période médiévale, l’occidental appelait « africain » ou « Sarazin » ou « maures » toute personne de couleur sombre, sans distinction de culture ou d’ethnie. Quand on lit les actes des apôtres, les dépositaires des évangiles messianiques sont les mêmes qui sont dépositaires de la Koma (au complet), à savoir les Israélites.

Avant de passer à la dernière partie, voici un passage qui en dit long, et dont la compréhension est simple.

Actes 5, v 31-32 : Kongo L’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Isolele la repentance et le pardon des péchés. 32 Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit (Mwanda Velela), que Kongo a donné à ceux qui LUI obéissent.

Le Mwanda Velela est donné à ceux qui obéissent à Kongo afin de LUI être agréable, car ils ont le souci de vouloir être à l’image de Kongo au nom de Yissa’Yah Kongo. Les serviteurs messianiques obéissants marchent dans la sanctification au moyen de l’esprit de sanctification. Mais ceux qui désobéissent, qui marchent par la chair et les convoitises du monde, rejettent l’esprit de sanctification, et leurs actes ou leur ministère ne sont point agréés par Kongo.

Mais donc, qui doit-on prier ?

Revenons à ce passage de la Koma :

9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui est aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; 10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Meni!

Au travers de ce passage où Yissa’Yah Kongo enseigne à ses disciples, Il remet les pendules à l’heure en montrant que la seule personne qu’il faut prier c’est le Père. Plusieurs passages mettent en évidence Yissa’Yah Kongo dirigeant ses prières vers le Père, et personne d’autre.

Jean (Yokana) 17, v 1 : Après avoir ainsi parlé, Yissa’Yah Kongo leva les yeux au ciel, et dit: Père, l’heure est venue! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,

Jean (Yokana) 12, v 27-28 : Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je?… Père, délivre-moi de cette heure?… Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure. 28 Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore.

Jean (Yokana) 11, v 41 : Ils ôtèrent donc la pierre. Et Yissa’Yah Kongo leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé.

Matthieu (Mateya) 11, v 25 : En ce temps-là, Yissa’Yah Kongo prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.

Ces quelques passages témoignent de la relation de Yissa’Yah Kongo avec son Père. A aucun moment, Il s’adresse à l’Esprit de Kongo, ou encore Il se prie Lui-même.

D’autres passages avec d’autres serviteurs de Kongo.

Psaumes (Misambo) 3, v 8 : Lève-toi, Seigneur (Kongo); sauve-moi, mon Dieu (Nzambe)! Car tu as frappé tous ceux qui m’ont poursuivi sans cause, et tu as broyé les dents des pécheurs.

Psaumes (Misambo) 4, v 2 : Lorsque je l’eus invoqué, le Dieu (Kongo) de ma justice, il m’exauça ; tu m’as dilaté en mon affliction. Aie pitié de moi, et exauce ma prière !

Psaumes (Misambo) 7, v 2 : Seigneur (Kongo) mon Dieu (Ndani), j’ai espéré en toi ; sauve-moi de tous ceux qui me persécutent, et délivre-moi ;

Psaumes (Misambo de Salama) de Salomon 1, v 1 : J’ai crié vers le Seigneur (Yah) dans ma tribulation extrême, Vers Dieu (Kongo), au moment de l’attaque des pécheurs ;

Psaumes (Misambo de Salama) 5, v 1 : Seigneur Dieu (Kongo), je louerai ton nom avec allégresse, au milieu de ceux qui connaissent tes justes jugements.

1 corinthiens 1, v 4 : Je rends pour vous à mon Dieu (Nzambe) des actions de grâces continuelles, à cause de la grâce de Kongo, qui vous a été donnée en Yissa’Yah Kongo ;

2 corinthiens 1, v 3 : Béni soit Dieu (Nzambe), qui est le Père de notre Seigneur Yissa’Yah Kongo, le Père des miséricordes, et le Dieu (Nzambe) de toute consolation ;

Ephésiens 1, v 3 : Béni soit Kongo, qui est le Père de notre Seigneur Yissa’Yah Kongo, qui nous a comblés en Yissa’Yah Kongo de toutes sortes de bénédictions spirituelles pour le ciel ;

Philippiens 1, v 3 : Je rends grâces à Kongo toutes les fois que je me souviens de vous ;

Colossiens 1, v 3 : Que Kongo, notre Père, et Yissa’Yah Kongo notre Seigneur, vous donnent la grâce et la paix ! Nous rendons grâces à Kongo, Père de notre Seigneur Yissa’Yah Kongo, et nous le prions sans cesse pour vous,

1 Thessaloniciens 1, v 2-3 : Nous rendons sans cesse grâces à Kongo pour vous tous, nous souvenant continuellement de vous dans nos prières ; et nous représentant devant Kongo, qui est notre Père, les œuvres de votre foi, les travaux de votre charité, et la fermeté de l’espérance que vous avez en notre Seigneur Yissa’Yah Kongo.

2 Thessaloniciens 1, v 3 : Nous devons, mes frères, rendre pour vous à Kongo de continuelles actions de grâces ; et il est bien juste que nous le fassions, puisque votre foi s’augmente de plus en plus, et que la charité que vous avez les uns pour les autres, prend tous les jours un nouvel accroissement :

2 Timothée 1, v 3 : Je rends grâces à Kongo que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de vous dans mes prières :

Philémon 1, v 4 : Me souvenant sans cesse de vous dans mes prières, je rends grâces à Kongo,

1 Pierre (Petelo) 1, v 3 : Béni soit Kongo, le Père de notre Seigneur Yissa’Yah Kongo, qui, selon la grandeur de sa miséricorde, nous a régénérés par la résurrection de Yissa’Yah Kongo d’entre les morts, pour nous donner une vive espérance,

3 Jean (Yokana) 3, v 2 : Mon bien-aimé, je prie Kongo que tout soit chez vous en aussi bon état pour ce qui regarde vos affaires et votre santé, que je sais qu’il y est pour ce qui regarde votre âme.

Apocalypse /Révélation 1, v 1 : APOCALYPSE, ou Révélation, de Yissa’Yah Kongo, qu’Il a reçue de Kongo, pour découvrir à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a manifestée par le moyen de son ange, envoyé à Jean, son serviteur ;

Le dernier passage montre bien que les révélations des temps de la fin ne viennent pas de Yissa’Yah Kongo directement, mais que cela vient du Père qui l’a communiquée à son Fils Yissa’Yah Kongo. Que ce soit pour prier, chanter, psalmodier, louanger, adorer, invoquer, supplier, … c’est le Père, Kongo, que nous devons voir, et personne d’autre.

Ainsi, pour terminer sur cette partie, voici la hiérarchie de l’Autorité Divine :

          

Voici un passage que nous allons étudier :

1 Jean 5, v 1-7 :

1 Quiconque croit que Yissa’Yah Kongo est le Christ, est né de Kongo ; et quiconque aime celui qui l’a engendré, aime aussi celui qui est né de LUI.
2 Nous connaissons à cette marque que nous aimons les enfants de Kongo, c’est lorsque nous aimons Kongo, et que nous gardons ses commandements.
3 Car c’est en ceci que consiste [notre] amour pour Kongo ; que nous gardions ses commandements ; et ses commandements ne sont point pénibles.
4 Parce que tout ce qui est né de Kongo surmonte le monde ; et ce qui nous fait remporter la victoire sur le monde, c’est notre foi.
5 Qui est celui qui surmonte le monde, sinon celui qui croit que Yissa’Yah Kongo est le Fils de Kongo
?
6 C’est ce Yissa’Yah Kongo qui est venu [Où ?] par eau et par sang, et non-seulement par l’eau, mais par l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage ; or l’Esprit est la vérité.
7 Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un.
8 Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l’Esprit, l’eau, et le Sang ; et ces trois-là se rapportent à un.

Ces versions sont celles de la Vulgate (1598), David Martin (1744), Lemaistre de Sacy (1701), Ostervald (1811), Grande Bible des Tours (1866), Lausanne (1872), Bible catholique Crampon (1923), le Vigouroux  et elles confortent le dogme de la trinité.

Mais, les versions suivantes, anciennes et modernes, disent tout le contraire.

Vulgate (1592), Stapfer (1882), Darby (1885), Louis Segond (2007), Nouvelle Edition de Genève (1979), Oltramare (1874).

1 Quiconque croit que Yissa’Yah Kongoest le Christ, est né de Kongo, et quiconque aime Kongo qui l’a fait naître, aime aussi ceux qui sont nés de lui.
2 Nous connaissons que nous aimons les enfants de Kongo, lorsque nous aimons Kongo et que nous accomplissons ses commandements.
3 Car voici en quoi consiste l’amour de Kongo, c’est que nous gardions ses commandements. Or, ses commandements ne sont pas pénibles,
4 parce que tout ce qui est né de Kongo est victorieux du monde ; et la victoire par laquelle le monde a été vaincu, c’est notre foi.
5 Quel est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Yissa’Yah Kongo est le Fils de Kongo ? C’est lui, Yissa’Yah Kongo, qui est venu avec l’eau et le sang, non pas avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité.

7 Car il y en a trois qui rendent témoignage :
8 l’Esprit, l’eau et le sang ; et ces trois sont unanimes.

On explique : Yissa’Yah Kongo est venu sauver la race adamique (dimuntu) sur Terre, et pas ailleurs. Le salut de l’humanité s’est déroulé et joué sur Terre.

Pourquoi certaines versions ne pointent pas « la trinité » ? Si on lit bien le passage, le passage met en avant la mission sacrificielle de Yissa’Yah Kongo sur Terre en faveur de la race adamique. La mission salutaire de Yissa’Yah Kongo s’est déroulée sur Terre et non dans le Ciel. Ainsi, dans la version première, il s’agit d’un ajout pour conforter un dogme mensonger, alors que toute la Koma dans son ensemble ne défend aucunement un quelconque « être divin trinitaire ».

Par ailleurs, il y a un passage qui vient détruire le dogme de la “trinité divine”.

Livre du combat d’Adam et Eve 1, chap.42 : Et en regard de l’Eau de vie que tu recherches, elle ne peut t’être accordée en ce jour, mais au jour où Je verserai Mon sang sur ta tête, sur la terre de Golgotha. Mon sang sera une Eau de vie pour toi à ce moment, et pas pour toi seul, mais pour tous ceux de ta semence qui croiront en Moi, pour qu’il y ait pour eux repos à jamais.

Que devons-nous comprendre avec ce passage ?

L’eau et le sang c’est la même chose : Eau = Sang de Yissa’Yah Kongo.

Quel est le point commun de ces deux éléments égaux ? La capacité de purifier et de ramener l’Homme (Dimuntu) à son état premier.

Voici les passages de la Koma qui le montrent :

Livre du combat d’Adam et Eve 1, chap.1 : Et au nord [du Jardin] il y a une mer d’eau claire et pure au goût comme nulle autre, qu’à travers sa clarté on peut voir les profondeurs du monde et quand un homme s’y lave, il devient propre de sa propreté et blanc de sa blancheur, même s’il était sombre. Et DNzambe créa cette mer pour Son propre bon plaisir, car IL savait ce qui adviendrait à l’humain qu’IL fit après avoir quitté le Jardin à cause de sa faute : les humains naîtraient sur terre et mourraient et parmi eux les êtres justes dont Nzambe relèvera les âmes au dernier jour et ils retourneront dans leur chair et se baigneront dans l’eau de cette mer et eux tous se repentiront de [leurs] péchés. Quand Nzambe fit sortir Adam (Dimuntu) du Jardin, IL ne le plaça pas en bordure de son nord, afin qu’il n’approche pas la mer d’eau et que lui et Ève (Kova) s’y lavent, se nettoient de leurs péchés et en oublient la faute qu’ils ont commise et ne soit plus en mémoire dans le tracé de leur châtiment.

Livre du combat d’Adam et Eve 1, chap.9 :

Adam et Ève (Dimuntu ye Kova) sortirent de la Caverne des trésors, attirés vers la porte du Jardin ; ils restèrent à le regarder et regrettèrent d’en avoir été retranchés. Du devant la porte du Jardin, Adam et Ève (Dimuntu ye Kova) allèrent vers son côté sud et trouvèrent là, à la racine de l’Arbre de vie, l’eau qui arrose le Jardin et qui de là se sépare sur la terre en 4 rivières. Ils vinrent approcher cette eau et la regardèrent, et ils comprirent que cette eau du Jardin sort dessous la racine de l’Arbre de vie.

En somme, il y a une Eau qui a le pouvoir de rendre à l’Homme son état Primaire de Gloire, et Kongo a prévu le Salut de la race “dimuntu” au travers de Son Fils Yissa’Yah Kongo, et uniquement en Yissa’Yah Kongo dont Son Sang (Menga) purifie l’Homme (Dimuntu) de ses péchés et ouvre les portes du Salut à l’Homme. Le Sang de Yissa’Yah Kongo est cette Eau qui nous ramènera à notre état Premier pour l’Eternité avec Kongo.

Ainsi, le passage en 2 Jean 5, v 1-7 a été modifié pour fonder le dogme mensonger de “la trinité divine”, et quand les éléments sont remis en place au regard de la Vérité de Kongo, il n’y a pas trois choses qui rendent témoignage sur Terre, il n’y a que deux éléments : l’Eau ou le Sang, et le Souffle de Sanctification qui agrée le sacrifice.

Pour poursuivre, il y a Jean 2, v 1-11 :

 Trois jours après, il y eut des noces à Kana (Promettre) en Ngalila. La mère de Yissa’Yah Kongo était là, et Yissa’Yah Kongo fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Yissa’Yah Kongo Lui dit: Ils n’ont plus de vin. Yissa’Yah Kongo lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu’Il vous dira. Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Judéens, et contenant chacun deux ou trois mesures. Yissa’Yah Kongo leur dit: Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. Puisez maintenant, leur dit-Il, et portez-en à l’ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin, -ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien, -il appela l’époux, 10 et lui dit: Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. 11 Tel fut, à Kana en Ngalila, le premier des miracles que fit Yissa’Yah Kongo. Il manifesta Sa Gloire (Kembo), et ses disciples crurent en Lui.

Explication : Yissa’Yah Kongo opère Son premier miracle (l’eau changée en Bon Vin = son Sang) dans une ville du Nord appelée Kana, qui veut dire “Promettre”. Telle est la Promesse que Kongo avait faite à Dimuntu (Adam) pour le Salut de la race adamique ou dimuntu. Et cette promesse (likanu) est tenue, et nous le voyons encore aujourd’hui.

Jean 4, v 7-14 : Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Yissa’Yah Kongo lui dit: «Donne-moi à boire.» En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. La femme samaritaine lui dit: «Comment ? Toi qui es judéen, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine?» ( Les Judéens ou Bakongo, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. ) 10 Yissa’Yah Kongo lui répondit: «Si tu savais quel est le cadeau de Kongo et qui est Celui qui te dit: ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et Il t’aurait donné de l’eau vive11 «Seigneur, Lui dit la femme, Tu n’as rien pour puiser et le puits est profond. D’où aurais-Tu donc cette eau vive? 12 Es-Tu, Toi, plus grand que notre ancêtre Yakaba qui nous a donné ce puits et qui a bu de son eau, lui-même, ses fils et ses troupeaux?» 13 Yissa’Yah Kongo lui répondit: «Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. 14 En revanche, celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle

4. Pourquoi doit-on prier ?

Voici ce que Yissa’Yah Kongo disait à ses disciples :

Matthieu (Mateya) 6, v 7-8 : En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. 8Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

Au travers de ce passage, Yissa’Yah Kongo montre bien que l’Homme a des besoins qu’il ne peut combler de manière salutaire. Même si les humains font tout leur possible pour remplir les vides dans leur vie, il n’en demeure pas moins qu’ils n’utilisent pas les bons outils, et encore moins la bonne méthode. La chute de la race adamique a provoqué un énorme déficit quant à sa qualité de vie à la fois matérielle, humaine et spirituelle.

Yissa’Yah Kongo dit bien que Kongo « sait ce dont nous avons besoin » avant que nous LUI formulions notre demande. Il sait avant nous-mêmes. De quoi avons-nous besoin depuis la chute de la race adamique ?

Le rouleau d’Adam, chap. 2, v 10 : « Il pria et dit : – Je vous dis eaux du Jourdain, soyez pour moi compagnons d’infortune et rassemblez toute chose mouvante en vous et laissez-les m’entourer et me plaindre – non dans leurs propres intérêts mais pour le mien, car Nzambe ne leur a pas retiré la nourriture qu’il avait désignée au commencement, mais j’ai été privé de ma nourriture et de vie. »

De quoi a-t-il été privé, de quoi avons-nous été privés ?

Livre du combat d’Adam et Eve, 1, section 23 : […] lorsque nous étions dans le Jardin, que nos louanges et hymnes montaient sans cesse jusqu’à Toi. Car depuis que nous sommes venus sur cette terre étrangère, à nous plus de louange pure, ni juste prière, ni intelligence des cœurs, ni douces pensées, conseils droits, discernement ou sentiments justes, et notre lumineuse nature nous a aussi quitté.

Adam révèle qu’au commencement, l’Homme était en relation quasi permanente avec Nzambe. Voici ce qu’était la nourriture continuelle et constante de l’Homme à l’image de Kongo. Aujourd’hui, pouvons-nous dire que nous avons cette nourriture ? Non.

Que nous dit la Koma sur notre état de besoin :

Romains 3, v 10-12 : selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, Pas même un seul; 11 Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; 12 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul;

V 11 : Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu

En rouge c’est la cause, en vert c’est la conséquence : Nul n’est intelligent car nul ne cherche Kongo. Nul n’a d’ «intelligence des cœurs, ni douces pensées, conseils droits, discernement ou sentiments justes » car nul ne cherche Kongo.

La relation quasi permanente et constante avec le Créateur, telle était notre nourriture au commencement.

Proverbes (Masala) 9, v 10 : Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel; Et la science des saints, c’est l’intelligence.

Quand Yissa’Yah Kongo apprend à ses disciples comment prier, et qu’Il dit : « Donne-nous notre pain quotidien », il ne s’agit pas du physique ou matériel, mais d’abord de cette relation qu’il y avait entre Kongo et son dimuntu.

Livre du combat d’Adam et Eve 1, section 22 : Aussi longtemps que tu gardais Mon ordre, Ma lumière et Ma grâce restaient sur toi.

Voilà quel était notre nourriture, dont fait mention Adam dans le Rouleau d’Adam : nourriture et vie.

Livre du combat d’Adam et Eve 1, section 13 : O Adam, aussi longtemps que le bon ange (Adam) M’était obéissant, une lumière brillante restait sur lui et sur ses armées. Mais lorsqu’il transgressa Mon ordre, Je le privai de cette nature lumineuse et il devint sombre.

Notre état de besoin témoigne tout simplement de notre état de privation dont nous avons hérité depuis la chute.

Lorsqu’Adam n’avait pas encore transgressé l’ordre de Kongo, il priait, il louangeait Kongo, pas pour des besoins, mais pour Remercier son Créateur et proclamer Qui est Kongo. Adam exprimait toute sa reconnaissance envers Celui qui l’avait créé et amené à l’existence à sa Ressemblance ou Similitude. L’Homme est une créature différente de toutes les autres connues dans la Koma. Il y avait de quoi être reconnaissant pour ce privilège unique.

Mais aujourd’hui, lorsque nous naissons, nous faisons cela ?

Nous n’avons même pas conscience de qui nous sommes, ni de notre Histoire originelle.

C’est pourquoi, Yissa’Yah Kongo encourageait ses disciples à désirer ardemment les choses « Divines » que les choses terrestres (charnelles, physiques, matérielles).

Matthieu (Mateya) 6, v 33 : Cherchez premièrement le Royaume et la Justice de Kongo; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Royaume : c’est l’ordre du Divin, notre désir à revenir à LUI pour être revêtu de notre véritable Vêtement de Gloire.

Justice : c’est sa Loi.

Romains 2, v 12-13 : Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. 13 Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.

1 Jean (Yokana) 3, v 4-7 : Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. 5 Or, vous le savez, Yissa’Yah Kongo a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en Lui de péché. 6 Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne L’a pas vu, et ne L’a pas connu. 7 Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste.

Psaume (Misambo) 106, v 2-3 : Qui dira les hauts faits de l’Eternel? Qui publiera toute sa louange? 3 Heureux ceux qui observent la loi, Qui pratiquent la justice en tout temps!

Que doit-on demander à Kongo ?

Tout ce qui LUI est agréable, tout pour LUI plaire et correspondre à sa Volonté, et pour le reste, IL s’en charge, car IL sait de quoi nous avons besoin.

1 Rois 3, v 12-14 : voici, j’agirai selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu’il n’y aura eu personne avant toi et qu’on ne verra jamais personne de semblable à toi. 13 Je te donnerai, en outre, ce que tu n’as pas demandé, des richesses et de la gloire, de telle sorte qu’il n’y aura pendant toute ta vie aucun roi qui soit ton pareil. 14 Et si tu marches dans mes voies, en observant mes lois et mes commandements, comme l’a fait David, ton père, je prolongerai tes jours.…

Salama n’a pas demandé des choses terrestres, bien que Kongo lui ait dit « demande ce que tu veux ». Il a demandé ce qui plait à Kongo, et non ce qui lui plait en tant qu’humain.

Cela rejoint Matthieu 6, v 33.

Lorsque nous prions, nous devons orienter nos pensées à rechercher la Volonté du Père, à LUI plaire de manière désintéressée avant toutes choses.

Jacques (Yakaba) 4, v 2-3 : Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. 3 Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.

Quand on prie Kongo pour LUI demander quelque chose, notre cœur doit être motivé par le désir de LUI plaire.

Matthieu (Mateya) 26, v 39-44 : Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. 40 Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi! 41 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. 42 Il s’éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite! 43 Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. 44 Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.

Que dois-je comprendre ?

Yissa’Yah Kongo était humain, mais il n’en demeure pas moins qu’Il est Fils de Kongo. Son caractère a dominé sur les faiblesses de l’humain.

Pourquoi l’Homme ne peut pas arriver à cet état sans l’aide de Kongo ?

Livre du combat d’Adam et Eve 1, section 8 : _O Nzambe, lorsque nous résidions au Jardin, dit Adam éploré, nos cœurs étaient surélevés et nous apercevions les anges chanter les louanges du ciel. À présent nous ne voyons plus comme nous faisions avant

_ Quand tu étais assujetti, tu avais en toi une lumineuse nature, et pour cette raison tu pouvais voir les choses éloignées. Après ta faute, ta lumineuse nature te fut retirée et il n’en resta pas pour voir les choses éloignées mais seulement de proximité, d’après la disposition de la chair qui est brusque (grossier), dit le Kongo à Adam.

Les choses éloignées, ce n’est pas le fait de voir à plus d’1 km voire 100km, c’est le fait de ne plus voir dans le champ spirituel, dans le champ de l’invisible.

Les choses de proximité, ce sont les choses terrestres, de l’ordre de l’humain, du matériel.

Pourquoi prions-nous ? Est-ce pour nos désirs personnels, pour attirer l’attention des autres vers nous, pour prouver quelque chose aux autres ou à Kongo ?

Luka 14, v 11 : Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé.

Nkembo Kongo !!!

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